Le deuil est une épreuve difficile, à laquelle nous devons tous faire face au cours de notre vie. Hélas, il n’y a pas de recette miracle pour vivre un deuil et pour passer à travers. Cependant, il est important de savoir qu’on peut prendre certaines actions et appliquer des conseils pour vivre pleinement et sainement un deuil. En ce sens, les travailleurs sociaux de Clinique GO™ vous présentent dans ce qui suit des informations et des conseils.
Le deuil, un processus qui peut prendre du temps
Le deuil représente notre réaction face à une perte. On y fait référence surtout lorsqu’il est question du décès d’un proche ou d’un être cher. Plusieurs facteurs influencent la façon dont une personne vit un deuil, notamment la cause du décès, les pertes qu’on a déjà vécues et la façon dont on y a fait face, les facteurs de stress dans le quotidien, et bien sûr la relation qu’on avait avec le (la) défunt(e). Bien entendu, plus on est proche d’une personne ou plus ou accorde de l’importance à une relation, plus difficile risque d’être le deuil. Autrement, lorsqu’on a entretenu une relation compliquée avec une personne, avec des hauts et des bas, le deuil peut être influencé par des questions ou des conflits non résolus.
Ainsi, il y a autant de façons de vivre le deuil qu’il y a de personnes. C’est un processus auquel on participe activement, chacun à notre façon. On ne peut donc pas définir de durée « normale » au deuil. Il faut aussi savoir que le deuil ne part pas nécessairement avec le temps. Il évolue et la tristesse peut resurgir à n’importe quel moment, même après plusieurs années, par exemple si on entend une chanson que la personne défunte aimait particulièrement.
Il faut aussi comprendre que le deuil nous affecte à plusieurs égards. Il peut avoir des conséquences physiques (perte d’appétit, difficulté à dormir, etc.), de même que des conséquences intellectuelles (baisse de la concentration et de la confiance en soi) et des conséquences sociales, c’est-à-dire qu’il peut affecter nos autres relations. Et ça, c’est sans parler des réactions affectives qu’engendre un deuil : tristesse, colère, culpabilité, etc.
Des conseils lorsqu’on traverse un deuil
- Accepter la tristesse : il faut prendre un temps d’arrêt pour vivre la tristesse et les émotions négatives. Ce peut être une bonne occasion de se remémorer la personne défunte et de se replonger de nos souvenirs avec elle.
- Ne pas chercher à accélérer le processus : on ne peut pas forcer le déroulement du deuil et on ne peut pas accélérer le processus. Il faut accepter que ce dernier inclue plusieurs étapes et que son déroulement peut être assez long.
- Écrire ses émotions : ce peut être une bonne façon de mettre des mots sur ce qu’on ressent et d’accepter les émotions négatives, telles qu’elles sont, sans chercher à les ignorer ou à les mettre de côté.
- Être actif physiquement : l’activité physique a de nombreux bienfaits pour la santé mentale, puisqu’elle libère des endorphines qui aident à réduire l’anxiété et la tristesse.
- L’importance des rituels funéraires : les rites funéraires sont très importants dans le processus de deuil et c’est pourquoi ils sont omniprésents dans toutes les sociétés et toutes les religions. Le soutien des proches et de la communauté, réunis en la mémoire du défunt, aide en effet à donner un sens à ce qu’on vit.
Quand consulter ?
Le deuil représente toujours une épreuve. Cependant, il est recommandé de consulter si les émotions négatives prennent le dessus et qu’elles engendrent des comportements dépressifs, tels qu’une tristesse profonde, un repli sur soi, une perte d’appétit, un manque d’énergie et de désir pour les activités du quotidien, etc. Dans ce cas, il s’avère pertinent de consulter un thérapeute ou un professionnel qui a une bonne connaissance du processus de deuil et qui peut nous épauler.
Les travailleurs sociaux de Clinique GO™ offrent des services de consultation en ligne en travail social. Si vous traversez un deuil et que vous recherchez du soutien, n’hésitez pas à faire appel à nos services.
Approuvé par Francis Desjardins
